Camille Pépin
Compositrice
Née en 1990 à Amiens, Camille Pépin est l’une des compositrices les plus prestigieuses de sa génération. Au carrefour de l’impressionnisme français et du courant répétitif américain, son univers sonore personnel trouve son inspiration dans la nature ou la peinture. L’art de la couleur s’y exprime avec autant de science de l’orchestration que d’imagination poétique. Sa musique est interprétée par de nombreux orchestres (BBC Symphony Orchestra, Frankfurt Radio Symphony, Sydney Symphony Orchestra, Houston Symphony Orchestra, Toronto Symphony Orchestra, Brussels Philharmonic, Orchestre Philharmonique de Radio France, Orchestre national de France, Orchestre national de Lyon, Orchestre du Capitole de Toulouse, Orchestre national d’Île de France) sous la direction de chef.fe.s d’orchestre tel.le.s qu’Alain Altinoglu, Mikko Franck, Fabien Gabel, Ben Glassberg, Leonard Slatkin, Arie Van Beek et Simone Young.
Lauréate du concours de composition Île de Créations en 2015, elle reçoit la même année le Grand Prix Sacem Jeune Compositeur puis un Prix de l’Académie des Beaux-Arts en 2017. L’année suivante, elle figure parmi les 30 Eclaireurs de Vanity Fair. En 2020, elle est compositrice de l’année aux Victoires de la Musique Classique. Elle est nommée Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres en 2022. Son premier album paru chez NoMadMusic en 2019 est unanimement salué par la presse.
En 2023, Renaud Capuçon créera son concerto pour violon et orchestre avec l’Orchestre national de France et la cheffe Simone Young. Le Hr-Sinfonieorchester de Francfort créera également l’une de ses nouvelles œuvres sous la direction d’Alain Altinoglu. Son nouvel album constitué d’oeuvres orchestrales paraîtra en avril chez NoMadMusic.
Après des études au Conservatoire à Rayonnement Régional d’Amiens et de Paris, elle obtient cinq premiers prix au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris (orchestration, analyse, harmonie, contrepoint et fugue & formes). Elle apprend notamment auprès des compositeurs Guillaume Connesson, Marc-André Dalbavie et Thierry Escaich, s’inscrivant ainsi dans une lignée française.